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OYES

 

 

Un peu d’histoire

 

Au bord de la route qui conduit à Villevenard, à peu près à égale distance entre Oyes et l’ancienne abbaye de Saint Gond, on remarque une massive stèle surmontée d’une simple croix de bois que l’on nomme calvaire et qui aurait ( ?) été érigée à l’emplacement de la sépulture d’où fut exhumé, en 959, le corps de Saint Gond dont les reliques sont encore aujourd’hui conservées en l’église Saint Genest de Oyes.

La châsse contenant les reliques donnant d’évidents signes de vétusté, les conseils paroissial et municipal décidèrent de la remplacer par une neuve confectionnée par un sculpteur du nom de Nicolas Alba.

La remise en châsse eut lieu au cours d’une cérémonie présidée par Monseigneur Pierrard évêque de Châlons le lundi 25 Mai 1953.

Outre les reliques, figurent, à l’intérieur, différents procès-verbaux datés respectivement de 1621-1750, date d’une précédente remise en châsse 1824-1895 et 1936.S’y ajoutent également quelques shrapnels provenant des bombardements lors de la guerre de 1914.

Les armoiries de Saint Gond sont visibles sur le mur des fossés à gauche de l’entrée de l’ancien prieuré. Notre faible connaissance en héraldique ne nous permet pas d’en expliquer la véritable signification.

La cloche de l’église Saint Genest de Oyes, prénommée Paule-Mathilde comme ses parrain et marraine, a été refondue par les frères Paintendre de Vitry le François avant d’être baptisée le 12 septembre 1886. Elle mesure 0,69 mètre de haut pour 0,87 de diamètre. 

Le coq du clocher constitué de deux feuilles de cuivre mesure 0,54 mètre de haut pour 0,57 de large. Il pèse 2 kgs.

L’abbé Millard 1850-1923.

Associé correspondant de la Société des Antiquaires de France.

Membre de la Société Française d’Archéologie et de plusieurs Sociétés Savantes de Champagne.

Devenu propriétaire de Saint-Gond en 1890, il l’habitat jusqu’en 1921.

Sa bonne, personnage ô combien pittoresque, se prénommai Maria.

Jusqu'à la fin du XIX  siècle existait, sur une surface d’environ deux hectares, située sur une hauteur dominant le village de Oyes à l’ouest, une nécropole franque ou mérovingienne dont les nombreuses hypogées ont été explorées par le baron de Baye qui a fait don de ses intéressantes découvertes à l’Etat et sont conservées au musée de l’Archéologie au château de Saint Germain en Laye.

La population de Oyes se chiffrait en 1845 à 212 habitants contre 88 au dernier recensement.

Dans deux fermes du village sont encore visibles les deux derniers manèges connus dans la région. Ces bâtiments servaient encore au début du XXe siècle a abriter un mécanisme mû par un cheval afin d’actionner la batteuse à grains.